Les prisons suisses surpeuplées par des métèques

L'immigration, une chance pour les prisons

Les prisons suisses surpeuplées par des métèques

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Rts.ch

Les prisons suisses sont au bord de l’asphyxie. Leur taux d'occupation avoisine les 95%. Actuellement, 6881 personnes sont incarcérées, soit 7% de plus que l'année dernière.

La situation est particulièrement tendue en Suisse romande. Si le Jura, le Valais et Fribourg restent sous la barre des 90%, la situation est alarmante dans les cantons de Genève et de Vaud, où le taux d'occupation atteint une moyenne de 102,4%.

Sur 6'881 taulards, 4'973 sont étrangers. Cela représente une augmentation de 9% par rapport à l'année dernière, alors que le nombre total d'incarcérés a augmenté de 7%. Il s'ensuit donc une aggravation de la part d'étrangers emprisonnés, passant de 71% à 72%.

Pour Julie de Dardel, géographe spécialiste en politique carcérale, la réelle cause est la sur-incarcération. "On a trop recours à la détention, particulièrement dans le canton de Vaud et Genève, où deux phénomènes se cumulent: d'une part, le recours à la détention préventive - autrement dit avant jugement - est extrêmement importante. D'autre part, le recours à des courtes peines pour des délits qui sont en général de peu de gravité est très intensif", a-t-elle expliqué mercredi dans le 19h30 de la RTS.

Il faudrait encore définir ce qu'est un délit de « peu de gravité ». Dealer du shit ? Rouler trop vite ? Insulter des flics ? Nier l'Holocauste ? Traiter un gros pédé de gros pédé ?

Certaines prisons atteignent des taux records, comme Bois-Mermet à Lausanne, où il culmine à 165%. Il s'agit du plus haut de Suisse. Autre structure pointée du doigt: Champ-Dollon à Genève. Le plus grand pénitencier romand accueille jusqu’à 530 personnes par mois, alors que sa capacité est de 398 places.
Le 5 étoiles de Champ-Dollon
Comment faire pour désengorger les prisons suisses? "Il n'y aura pas de solution de long terme sans s'engager sur une voie de réduction du recours à la détention. Augmenter sans cesse le nombre de places ne permet pas de sortir de cette spirale", réitère Julie de Dardel.

Cette stratégie de détention plus modérée est déjà en vigueur dans les cantons alémaniques. Pour l'instant, les Romands misent plutôt sur de nouvelles prisons. Plusieurs chantiers sont d'ailleurs en cours pour l'horizon 2030.

Nous serons bientôt au niveau de la France à laisser des délinquants allogènes en liberté faute de place dans les prisons déjà bondées d'étrangers.

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