Yverdon: la municipalité déploie les grands moyens contre le deal de rue

Le haine gagne du terrain à Yverdon-les-Seringues

Yverdon: la municipalité déploie les grands moyens contre le deal de rue

Il était temps que le taureau nigérian soit pris par les cornes.

En préambule, nous vous recommandons de lire l'entretien que nous avons réalisé avec Ruben Ramchurn.

Dealers à Yverdon-les-seringues: état des lieux
Interview avec Ruben Ramchurn de l’UDC

20min.ch

«La liberté d’expression n’est pas la liberté de dire n’importe quoi.» On sent l'agacement dans le communiqué de la Municipalité d'Yverdon-les-Bains, mardi. Prise à parti sur les réseaux sociaux, elle nie rester les bras croisés face à une situation autour du deal de rue qui, elle le reconnaît, «se déteriore». Sur Facebook, c'est la foire d'empoigne. «On en parle, de la nouvelle population d'Yverdon? Depuis cet été, des toxicos en masse, à côté des gamins», lit-on par exemple.

La municipalité n'en peut plus des critiques infondées que lui lancent les fachos yverdonnois.

Elle assure que ses bras ne sont pas croisés, mais bien pendus et inertes le long de son corps longiligne.

Des internautes critiquent des policiers qui préfèreraient aller donner des amendes aux automobilistes mal parqués plutôt que chasser les dealers. C'est n'importe quoi, rétorque la Municipalité. «Les effectifs dédiés à ces tâches d’intervention ne sont pas les mêmes», rappelle-t-elle. La police «concentre ses effectifs au centre-ville afin de rassurer la population, et déranger les activités des dealers, et de les arrêter».

Cet excès de certitude dont font preuve ces internautes est caractéristique des complotistes de bas-étage. L'affirmation qu'il est objectivement plus rentable d'amender les Blancs actifs qui ont dépassé leur temps de parking plutôt que d'aller faire du baby-sitting de migrants camés devrait être testée en double aveugle sur un échantillon aléatoire représentatif.

Pourtant, même l'Hürliberlu admet qu'il s'est vu interpeller par un homme africain en vue de lui proposer une dose.

Mais la compréhensive municipalité, dans sa grande bonté, agit de façon proactive en assurant une présence policière afin d'insuffler un sentiment de protection à sa base fiscale population.

Le problème, dit la Municipalité, c'est que les policiers sont tout aussi impuissants que les autorités de la commune. «Il faut un cadre législatif fédéral plus répressif à l’égard des dealers, il faut plus de moyens pour la police et la justice: arrêter les dealers et devoir les relâcher quelques heures après n’a pas de sens», dénonce-t-elle.

Effectivement, la procédure actuelle n'a pas de sens. En revanche, enfermer des clandos dans ce qu'ils considèrent être des hôtels au frais de la population est empreint de sapience.

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De plus, les prisons prennent la poussière car elles ne dégueulent pas du tout d'étrangers qui coûtent un pognon de dingue.

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Cela ne peut donc être qu'une question de moyens.

Une pétition en ligne, lancée par une habitante de Vevey, qui connaît des tensions similaires (lire encadré) circule pour demander plus de répression partout dans le canton et a récolté plus de 1000 signatures. «À chaque fois, les autorités, par manque de volonté politique, se défilent», condamnent ses auteurs. «Il faut faire comprendre aux dealers qu’ils ne sont pas les bienvenus dans les lieux publics des villes vaudoises», demandent-ils. La pétition sera remise aux autorités cantonales.

La pire des solutions pour palier à la défection de l'État a été proposée par les nazitelois et est d'une totale indignité dans un État de droit démocratique.

Ils sont la honte de la Romandie. Heureusement, la municipalité sait faire preuve de fermeté.

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Pour le bien de ses habitants
La question spécifique de la consommation de crack a été abordée au Grand Conseil, mardi. Le conseiller d'État Vassilis Venizelos a confirmé que celle-ci était en hausse, pas seulement à Lausanne, notamment en raison de l'arrivée de produits «à prix très attractifs, même pour des gens avec peu de moyens».

La période des soldes est en avance cette année. L'équipe Marketing du département « stimulants » de la mafia nigériane a travaillé sans relâche pour proposer à leurs clients vaudois des produits accessibles aussi bien à Lausanne qu'à Yverdon et à Vevey.

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Face à cette concurrence déloyale, cette dernière a décidé d'adopter une attitude agressive dans ce qui est devenu une véritable guerre commerciale.

À Vevey aussi, la situation est tendue. De plus en plus d'habitants se plaignent de l'omniprésence des dealers autour de la gare. Sur internet, la Municipalité de Vevey, avec son syndic issu du parti Décroissance Alternatives, en prend pour son grade. «À quand la décroissance des dealers?» demande un internaute. Des médiateurs ont été engagés par la Ville pour assurer «une présence rassurante» dans le secteur. «Leurs missions principales sont de promouvoir le bien-vivre ensemble dans l’espace public», relevait la Ville en juin au moment de l'annonce. Mais la mesure est loin de faire l'unanimité.

Les tâches de ces médiateurs consistent à négocier des tarifs raisonnables et conformes aux réalités du marché local.

Grâce à cette mesure dure mais juste, les gens pourront se fournir en toute sécurité et expérimenter le « bien-vivre ensemble » avec leurs dealers noirs.

Pour illustrer par l'exemple ce problème à 100% d'origine raciale sociale, retrouvez notre article sur le phénomène surréaliste qui s'est déroulé en mai dernier.

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